L’isolation des combles est une technique efficace pour améliorer le confort intérieur et optimiser la performance énergétique d’un bâtiment. Cependant, les travaux requièrent un investissement assez conséquent. En effet, les équipements nécessaires sont onéreux. En plus de cela, il faut ajouter dans le budget le coût de la main-d’œuvre. Peut-on associer
travaux d’isolation et crédit d’impôt ?
Isoler les combles : quelles sont les techniques utilisées ?
Jusqu’à 30 % de la chaleur s’échappe par le toit. Il est donc nécessaire d’isoler les combles pour limiter les déperditions thermiques et augmenter le confort d’une maison. C’est d’ailleurs la partie qu’il faut rénover en priorité pour réduire la consommation énergétique. Le choix de la technique va cependant dépendre du type de combles.
D’une part, l’utilisation des isolants à souffler ou en rouleaux est recommandée dans les combles perdus. D’autre part, l’application de sous-face de rampants est plus judicieuse dans un comble aménageable où les charpentes ne sont pas apparentes. La surface est donc habitable.
Il existe sur le marché un grand nombre de matériaux isolants plus ou moins efficaces : ouate de cellulose, laine minérale, chanvre, polyuréthane, fibre de textile recyclée ou laine de mouton. Pour avoir une idée approximative du budget à prévoir (matériel et main d’œuvre), il est conseillé de demander des estimations auprès de différents prestataires spécialisés dans les travaux d’isolation. Ils pourront vous proposer plusieurs solutions pour réaliser le projet. D’ailleurs, il est possible d’obtenir un
crédit d’impôt isolation toiture sous conditions. Cliquez ici pour
plus d’informations.
Peut-on profiter d’un crédit d’impôt pour l’isolation des combles ?
Le
crédit d’impôt sur isolation combles est accordé aux particuliers réalisant des travaux d’isolation des combles. Pour être éligible, il faut confier le projet à un artisan RGE. Le montant est plafonné à 100 euros par mètre carré dans le cas d’une isolation par l’intérieur et 150 euros pour l’isolation par l’extérieur. On tient cependant à noter que l’
isolation du toit déduction fiscale plus connue sous le sigle CITE a disparu depuis le 1er janvier 2020 au profit de MaPrimeRénov’. Versée dès la fin des travaux, cette prime remplace également les aides de l’Anah. Dans certains cas, il est même possible d’obtenir l’aide en amont.
MaPrimeRénov’ s’adresse aux propriétaires d’un logement achevé depuis 15 ans au minimum. Elle peut financer les travaux d’isolation des combles, du sol et des murs, mais également les travaux de chauffage et de ventilation. Toutefois, il faut faire appel à une entreprise ou un artisan labélisé RGE ou reconnu garant pour l’environnement. Le montant accordé est forfaitaire et va dépendre des revenus du foyer qui sont classés en plusieurs catégories : MaPrimeRénov’ Bleu, violet, jaune et rose. MaPrimRénov’Copropriété en revanche s’adresse aux copropriétaires.
Quels sont les autres types d’aide ?
Même si l’
isolation des combles perdus avec crédit d’impôts n’est plus en vigueur, vous pouvez aussi prétendre à d’autres aides afin d’alléger les dépenses. La prime énergie est une forme d’aide qui se repose sur des certificats d’économie d’énergie ou CEE. Elle est accordée par quelques organismes habilités aux propriétaires envisageant de réaliser des travaux d’isolation des combles au sein de leur résidence principale. Le montant varie selon la localisation géographique, la nature des travaux et les revenus.
Il y a également l’éco prêt à taux zéro qui est un dispositif de financement. Pour être plus précis, il s’agit d’un prêt à taux zéro accessible aux propriétaires d’un logement construit avant 1990. Le crédit peut aller jusqu’à 30 000 euros. Enfin, la TVA peut être réduite à 5,5 % si vous faites appel à un artisan certifié RGE. Dans ce cas, la déduction se fait de manière automatique. Pour compléter ces aides, il est conseillé de vous renseigner au niveau local ou régional sur les autres subventions auxquelles vous pouvez bénéficier.
Bon à savoir : MaPrimeRénov’ peut être cumulée avec le CEE, la TVA de 5,5 % et certaines aides accordées par les collectivités locales.